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  • Photo du rédacteurClara BL

Savoir Pour Soi

Ma grande expérimentation du moment, c’est d’apprendre à savoir pour moi. #CeQuIlFautPasFairePourLaScience


Je suis foncièrement #immobilier admirative ET super jalouse #soyonshonnêtes des personnes qui ont l’air d’être au courant de comment ça marche cette merde ! Sérieusement, il est où le manuel là ? J’ai loupé un cours ? #SyndromeDeLaBonneElève Oui, parce que comme tout, ça s’apprend et si on n’a pas appris, il y a des chances qu’on ait tirés des conclusions potentiellement erronées sur nos expériences.


Autant vous dire que des conclusions j’en ai tiré pas mal !


Apparemment, une des conclusions que j’ai dû tirer très tôt c’est « mes besoins sont :

Réponse A) Pas importants,

Réponse B) Faux,

Réponse C) Inexistants,

Réponse D) Tout ça et plus encore ? »


Réponse D) donc, bien sûr. Du coup, aujourd’hui, galère !


Forcément, c’est galère de (faire) respecter des besoins auxquels je suis si peu connectée qu’ils me mènent par le bout du nez. #MécanismesInconscientsEVERYWHERE Et puis du coup, savoir ce qui est bon pour moi… En toute logique, c’est compliqué.


Comme je ne suis pas super connectée #CeciNeSeraBientôtPlusUnEuphemisme #Esperons à mes besoins, j’ai développé des stratégies pas complètement adéquates pour les satisfaire. #LeRetourDeLInconscient Et, si j’ai trouvé une solution adéquate à un moment, j’essaie de l’appliquer partout. Je me suis vu faire ça avec plusieurs choses ces derniers temps. Et je suis quand même assez contente de m’en rendre compte, je ne vais pas vous mentir. #PetitMomentAutoCélébration J’ai mis le doigt sur des mécanismes aussi, notamment dans mes relations.


Mais, une des choses dont je me suis rendu compte avec cette histoire de besoins c’est que PERSONNE ne peut savoir à ma place. J’ai l’impression d’avoir déjà écrit cette phrase, non ? #JeMeRépète Personne ne peut savoir à ma place ce dont j’ai besoin, personne ne sait ce dont j’ai envie, personne ne sait pourquoi je fais ce que je fais. Et c’est chaud marron #BientôtLHiver parce que pour moi, ça veut dire que je ne peux pas me reposer sur un autre pour me dire ce que je dois faire.


Et je vois qu’à l’échelle de la société, on attend beaucoup que quelqu’un sache pour nous. J’écoutais un podcast d’Isabelle Padovani récemment, et elle parlait de la façon dont notre société est construite sur le principe qu’il faut apprendre aux êtres humains ce qui est bien ou mauvais (comme s’il y avait un bien et un mauvais bien défini et toujours vrai dans notre réalité humaine).

Et ça veut dire que certaines personnes savent, et les autres non. Quand j’y pense, ça me rend triste.


Je suis profondément convaincue qu’on sait tous ce qui est bon pour nous. Qu’on a tous le désir d’être heureux et de participer au bonheur des autres à notre façon. Mais on nous apprend depuis toujours qu’on ne sait pas. Au lieu de nous apprendre à être présents à nos besoins et de chercher DES stratégies pour les nourrir qui contribuent pour nous (et pour les autres), on nous apprend qu’il n’y a toujours qu’UNE seule stratégie. Généralement, celle qui est prescrite par les personnes qui « savent ». #UnHommeBlancHétéroCisAiséDePlusDeCinquanteAns #AuPif


C’est fondamentalement faux. Il n’y a JAMAIS une seule stratégie. (S’il devait y avoir une seule stratégie, ce serait celle de nous connecter à notre source intérieure, l’endroit de nous qui sait et qui nous porte à travers le monde, mais c’est encore un autre sujet)


C’est comme si on te disait que pour te nourrir, la seule solution était de manger un melon. Que la seule chose qui assouvirait ta faim, c’était le melon, et que si tu avais une autre stratégie, une pomme par exemple, alors tu avais un problème. Et que de toute façon, tu ne savais pas ce qui est bon pour toi, donc mange ton melon et ramène-la pas trop, parce que c’est déjà pas mal d’avoir un melon, après tout, y en a pas tant que ça, donc profite de faire partie de ceux qui en ont. #Privilège

On court tous après des melons, et forcément ça mène à des stratégies tragiques d’obtention des melons, même si on n’aime pas ça #OuiJaimePasLeMelon #QuEstCeTas, puisque clairement il n’y en a pas pour tout le monde. Mais on laisse les pommes parce qu’elles ne « valent » rien pour nourrir nos besoins. #CestBibiQuiLaDit #BibiSaitMieuxQueMoi Et puis, c’est dur à trouver des pommes quand tout le monde cultive des melons. #CaRessembleAQuoiUnMelonier Vous trouvez ça logique vous ?


J’ai appris beaucoup de stratégies qui me sont longtemps apparues comme les seules pour nourrir mes besoins. Si j’ai besoin d’harmonie par exemple, le mieux, c’est de taire ce qui ne va pas. Perso, en termes d’harmonie intérieure déjà, c’est pas ouf, et puis en termes d’harmonie extérieure, c’est un peu dodgy quand même. #LesNonDitCEstPASLaVie

Et puis, j’ai aussi beaucoup appris à ne pas reconnaître mes besoins parce que quand tu ne les reconnais pas, alors tu ne peux même pas vraiment te poser la question de la façon dont tu veux les nourrir, et comme ça surtout tu remets rien en question. Tu te maintiens dans le « je ne sais pas, les autres savent ».


Je crois que c’est pour ça que je trouve l’amour de soi si important, parce que c’est par là que j’ai commencé à mettre la main sur mes besoins, c’est comme ça aussi que j’ai commencé à mettre le doigt sur mes ressources et MES stratégies. #DesDoigtsEtDesMains #AhNonDesPiedsEtDesMains #Oups #NouvelleExpression Plus celles de quelqu’un d’autre.


En me connectant à ça, je réalise que c’est à moi de décider ce qui est normal et bon pour MOI ou non. Et c’est un chemin de tous les jours, c’est une recherche, une écoute, et beaucoup d’échecs et de blocages, mais je sais maintenant que je peux ne plus laisser le pouvoir à quelqu’un d’autre de décider ce qui est normal ou non pour moi. Je vais apprendre à écouter mes propres informations, ce que mon corps ressent, mes émotions, mes élans, mes intuitions, mes sens. Tout ça, c’est des façons d’être en relation avec le monde. En sachant pour soi, on ne se déconnecte pas de la réalité, on y vit. Et on sort des histoires qu’on a apprises. #hopefully


Et pour être tout à fait honnête, pendant longtemps, je n’ai pas choisi ce qui était normal pour moi. Parfois, on ne choisit pas ce qui est normal. On nous l’impose. Mais arrive un moment où on peut choisir à nouveau. Et, je crois que c’est ce moment pour beaucoup d’entre nous.

On ne devrait JAMAIS assener à quelqu’un ce qui est normal ou non, toutes nos normalités sont uniques et issues de nos histoires et apprentissages. La plupart du temps, on devrait se taire et écouter. Et peut-être, seulement, peut-être proposer une autre version de la normalité, mais c’est à chacun de la prendre, ou non.

Parfois, on est en mesure de choisir, parfois non.


Je crois que c’est mon rêve pour nous être humain, c’est que l’on apprenne à savoir pour nous, à nous faire confiance.


Et j’y contribue en écrivant, j’y contribue en aidant les gens à trouver leurs mots, à partager ce qui est vrai pour eux, j’y contribue en posant des questions sans avoir de réponses toutes faites, j’y contribue en éduquant. Et ça, c’est ce que je sais pour moi, et je trouve ça plutôt chouette.


Et vous, vous savez quoi pour vous aujourd'hui?

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