top of page
  • Photo du rédacteurClara BL

La colère c'est moche comme un film d'horreur

Je ne souhaite jamais de mal aux gens. Je souhaite simplement qu’ils soient heureux, parce que je me dis que s’ils sont heureux, alors ils auront moins de chance d’agir comme des connards. Enfin ça, c’est l’idée de moi que j’aime bien.

Pourtant, c’est normal d’être en colère contre des gens qui nous ont blessés, et d’avoir envie de leur mettre la plus belle droite de la planète au beau milieu de la figure ou encore de leur arracher les poils du nez un à un à la pince à épiler jusqu’à ce que mort s’ensuive (parce que c’est le but, non ?! Je suis un peu extrême, oups !). Je veux dire qui n’a jamais eu envie de ça?? Pour être honnête, jusqu’à récemment, j’aurais complètement pu dire moi. Mais c’était un peu (juste un peu !) me mentir à moi-même que de ne pas reconnaître que putain ça fait mal et que parfois j’ai envie de faire mal aussi, de détruire.

C’est pas joli joli, je trouve même ça très laid, et en plus d’être en colère, je suis en colère d’être en colère. #fun

Je veux dire… C’est pas DU TOUT moi, de vouloir aller chez quelqu’un et détruire méthodiquement, chaque chose qui se trouve sur mon passage pour être sûre que rien ne reste en un morceau. C’est normal chez les autres, mais c’est quand même pas très spirituellement évolué, on est d’accord.

Pourtant, je sens bien que la colère est là, et je ne vais pas continuer à faire comme si ça n’était pas le cas. #teamcocotteminute Et en même temps, ça fait peur, soyons honnêtes. Quand on est Miss je trouve des excuses à la terre entière, se rendre compte que nos limites ont été dépassées et qu’on s’est gentiment mise de côté en disant « Excusez-moi, ah non non c’est moi, j’ai les pieds qui dépassent du corps, normal que vous marchiez dessus, je vais me pousser, pardon vraiment », ça fait pas plaisir. Encore moins quand toutes ses limites qui ont été dépassées, et toute la colère que ça a provoquée ont été mises sous le tapis et que maintenant ça fait une montagne tellement immense que le tapis suffit plus pour la couvrir. #tsunami  J’ai géré des tsunamis émotionnels, mais la colère, c’est un nouveau truc…


S’imaginer les pires scénarios de film d’horreur (d’ailleurs, je déteste ça, mais pour mon information, je pourrais m’y mettre !) entre « juste » étrangler quelqu’un ou lui envoyer des tueurs à gages avec un masque de nous souriant pour les traquer jusqu’au bout du monde (merci @kawolinem !) ça fait du bien, ça détend un truc à l’intérieur. D’ailleurs, je trouve que le degré de méchanceté et de sophistication des scénarios qui nous traversent l’esprit (ils ne font que passer bien sûr) donne une indication assez précise du degré de dépassement des limites. C’est une image assez précise de la taille du tapis qu’il nous faudrait pour couvrir tout ça, mais on arrête hein ! Si aujourd’hui, on dépasse mes limites, je peux utiliser ma colère pour les faire respecter. C’est une force destructrice, mais aussi magnifique. C’est un moteur. C’est une indication sur nous-mêmes, respecter notre colère c’est une façon de s’aimer et de se respecter. Je ne trouverais plus d’excuses en mettant ma colère sous le tapis. Les excuses n’ont pas leur place quand il s’agit de prendre soin de nous. Encore moins celles qu’on trouve pour les autres !  En attendant que mon envie de mettre des points dans la figure finisse de me traverser, je vais aller écrire le prochain massacre à la pince à épiler.


16 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page