En écrivant un article sur le vide, j'ai repensé à cet article, et j'ai eu envie de vous le partager à nouveau, parce qu'il résonne fort, encore plus aujourd'hui, qu'à l'époque.
Nouvelle traduction, cette fois d’un article de Danielle Laporte. À travers ses livres, articles, audio, et conférences, elle nous guide et nous accompagne vers plus de lumière et de légèreté dans nos vies, nos choix et nos carrières, même quand ça n’est pas sûr ni simple et qu’il faut vivre nos paradoxes.
Là où il y a la foi, il y a aussi le doute. C’est la loi de la dualité. Si la Foi est Légèreté, alors le doute est densité. Personnellement, je veux plus de légers et moins de lourds dans ma vie.
Je veux une Foi qui soulage la douleur du manque. Je veux une Foi tellement protectrice qu’elle maintient à distance l’agitation douloureuse du doute. Une Foi comme le faisceau d’une lampe torche qui éclaire la meilleure décision. Une Foi qui me donne l’énergie de continuer à faire ce qui doit être fait.
J’ai été élevée catholique. J’ai atteint la majorité au moment du New Age. Les deux écoles de pensée m’ont donné une image de la Foi délicatement éclairée et très… fluide. Tout ce que j’avais à faire était de diriger ma Foi vers l’extérieur, vers les cieux, le cosmos, et reeespiiiiireeer. Et à travers cet exercice de confiance ésotérique et distingué, tout irait bien — je serais récompensé pour ma Foi.
Arrive le doute — parce que le doute arrive toujours. Et le doute étant l’opposé de la Foi, il est complexe et radical. Il n’est pas fluide, il est saisissant. Le doute ne laisse pas de place pour le long terme, parce que la panique arrive maintenant, bordel ! Le doute ne lève pas les yeux vers la Lumière, parce qu’il est basé sur l’instinct de survie.
Si la confiance est un jardin de paradis, le doute est la mauvaise herbe. Alors comment arrose-t-on la Foi lorsque le doute surgit inévitablement ? Avec beaucoup de dur labeur. En combattant le doute chaque jour, sans relâche. La Foi demande du travail. Elle est tout sauf passive.
On ne cultive pas un jardin pour ensuite laisser les éléments s’en occuper. On le fertilise et fait tout ce qu’on peut pour empêcher les mauvaises herbes de l’étouffer.
On ne peut pas juste offrir ses désires à la vie ou à notre Dieu et dire “Tu t’en occupes, n’est-ce pas ?” pour ensuite attendre que la vie ou Il/Elle fasse taire nos doutes tout en répondant à nos prières. Oui, laisser vos désirs entre les mains de l’Intelligence Universelle. Oui, Oui! Mais vous devez prendre la responsabilité de vos propres doutes — parce qu’ils viennent de vous. Nettoyer vos doutes fait partie de la description de poste de votre travail de Co-créateur.
Quand le doute s’insinue, ne vous contentez pas d’affirmations comme “J’ai confiance”. Affrontez le doute et supprimez-le.
La Foi est le “travail” dans “Travail de la lumière”.
C’est frotter et rincer et constamment effacer le doute. La Foi reste sur les talons du doute et dit: Je te vois. Je te dissipe. Je te remplace par la Foi. Et le doute fera encore surface. Et la Foi est juste là: Yep, je t’ai entendu. Je choisis la Foi. Oui, je connais les obstacles, je choisis la Foi. Et parce que la Foi connait l’ordre naturel des choses, elle dit au doute: Tu reviendras probablement plus tard cette semaine. Peut-être même que tu me distrairas. Mais je choisis encore la Foi. Pas de colère, juste de la clarté. Pas de plaintes, juste une pure et ardente détermination.
Le doute n’est pas un échec, c’est un rappel de nourrir et protéger vos convictions positives.
La Foi n’est pas quelque chose que l’on “a”, plutôt quelque chose que l’on fait. Et si on le fait de façon constante — nettoyer, (se) concentrer, (se) nourrir… (se) remettre sur les rails, et bien on devient la Légèreté même que l’on cherche.
Cet article a été traduit avec l’accord de l’auteur. Vous trouverez l’article original à cette adresse : http://www.daniellelaporte.com/having-faith-and-how-to-deal-with-doubt/