top of page
  • Photo du rédacteurClara BL

Cher 'Il faut', F***k you, Cordialement.

Putain de « il faut » de forking #thegoodplace m**de !!

Voilà, c’est dit, je peux retourner me coucher. Bisous à tous et bonne soirée. 😘

Bon, je développe quand même, vite fait. Vous avez vous aussi un cerveau qui vous glisse subrepticement des « il faut/il faudrait (ou pas) » à tout bout de chant ? (oui, j’avais pas envie d’écrire champs, et alors ? #rebelle)


J’étais tranquille en train de faire je sais plus quoi et ça a été le « il faut » de trop. Ça m’a énervée. Parce que je bosse quand même assez fort sur mon déconditionnement et les « il faut », c’est un peu le contraire du déconditionnement. J’ai bien observé comment faire ce qu’il faut m’avait servi par le passé et comme ça m’avait rendue heureuse. C’est pour ça d’ailleurs que j’ai PAS envie de continuer sur cette route.


Mais elle revient tout le temps cette potin de direction.

Ça me fait penser à ce dessin de the awkward yeti que j’adore : The fork.

=> adult responsibility <= utter nonsense


Les « Il faut », c’est censé être les certitudes que mon cerveau voudrait bien m’offrir. La logique imparable de si x se produit alors y arrive.

— C’est bizarre, d’ailleurs parce que je vois souvent les « il faut » et l’anxiété en moi ensemble. #coincidencejenecroispas Bien que je ne saisisse pas encore s’il y a causalité ou même corrélation ou non. #étalagedevocabulaire


C’est bien gentil, mais il n’a pas encore été prouvé — en tout cas pas par mon expérience empirique — que mon cerveau avait des dons de divination. (j’avais jamais remarqué que la racine de divination était divin #petiteetymologistebonjour)

Bref, mon cerveau c’est pas dieue, et autant qu’il voudrait me le faire croire, la vie est rarement logique. On passe rarement du point A au point B par l’autoroute A6. On est plutôt sur de la départementale et encore je suis sympa.

Je ne peux pas dire que je n’apprécie pas les tentatives un peu désespérées de mon cerveau et de certaines pensées pour me garder en sécurité. C’est gentil après tout, vraiment. Il veut que j’ai ce que je désire et il m’aide de la seule façon qu’il connaît et qu’il trouve logique.


Mais ce qui était logique jusqu’à maintenant, m’a amené où je suis, et c’est incroyable.

— Je prends un moment pour célébrer là où j’en suis, parce que vraiment c’est incroyable pour moi. Tellement de choses ont changé en moi et à l’extérieur et je vis des choses dont je rêvais seulement il y a deux ans. —


Ceci dit, je sens que si je veux passer à la suite, j’ai besoin d’autres modes de « logique », d’autres possibilités que les « il faut. »

J’ai besoin des « Et si ? » Des « Pourquoi pas ? » Des « J’ai envie ».


J’ai besoin de la confiance que mes envies, même illogiques, et la Vie m’emmèneront où j’ai envie et besoin d’être. Et que je peux laisser la sécurité — somme toute assez limitée — des « il faut » et des « c’est comme ça », derrière moi. Encore un peu plus en tout cas.


Tout ça pour dire, cher « il faut », je me passe de toi pour le moment, merci bien.

Bisous.

1 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page