Est-ce que vous avez déjà eu à faire face à un « Oh » désappointé quand vous partagiez votre mal de gorge qui vous empêche un peu de parler avec votre moitié ? Moi, non. Ça me ferait un peu bizarre.
Par contre, je connais très bien le « Oh » déçu quand je dis que j’ai mes règles ou une mycose ou je ne sais quoi qui m’empêche un peu de … Bref. Chelou, non? Il y aurait bien des choses à dire sur le sujet, mais je vais m’en tenir à : On fait des trucs bizarres nous les humains, parfois.
Genre, je dis à mon mec que je suis malade de la chatte et c’est comme si je lui enlevais le chocolat de son pain au chocolat. Alors oui, moi aussi, j’adore les pains au chocolat et je suis déçue si ça devient un faux croissant, clairement. Mais si j’apprends que le chocolatier est malade, ça n’a tout à coup plus tellement d’importance.
J’ai plus 11 ans quand on me disait que ma sœur avait une otite et qu’on pouvait pas aller au parc aquatique et que franchement, je m’en fichais un peu de son oreille, parce que ça me faisait juste chier qu’elle gâche ma journée, non mais!
Là, je suis surtout désolée pour le pauvre chocolatier, et j’espère qu’il va se remettre vite. Ça veut pas dire que je mets ma déception sous le tapis, juste pas dans la figure du chocolatier malade. Et si je regarde 5 minutes, je sais bien qu’il y a plein de solutions à mon envie de chocolat avec ou sans pain.
C’est vrai ça non? Même en temps de chatte indisponible, il y a une foultitude de solutions en fonction des vraies envies de chacun.
Ça me fait toujours un peu chier d’avoir l’impression d’enlever quelque chose à quelqu’un surtout dans les circonstances où quand même le sexe c’est d’abord un truc que je fais pour moi et qu'à priori si je le fais pas ou avec des limites, j'enlève rien à l’autre puisque… attention spoiler alert: depuis le DÉBUT, mon corps a toujours été à moi! I knoooow.
Enfin, en vrai, j’en suis pas sûre à 100 %, j’ai des infos contradictoires. C’était ma réflexion du jour. J’ai envie de viennoiseries maintenant.