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  • Photo du rédacteurClara BL

Ce qui revient toujours

Certaines choses reviennent toujours.


Et je parle pas de ton ex d’il y a dix ans qui revient te taper la discute tous les 2 ans, ou de ce putain d’épis qui ramène toujours sa fraise peu importe comment tu te coiffes.

Non, pour une fois, je parle de trucs cools. Des trucs qui d’une façon ou d’une autre font de toi qui tu es, et dont peu importe comme tu essaies tu ne pourras jamais vraiment te débarrasser. — Même si des fois tu voudrais bien parce que c’est quand même un peu bizarre cet amour inconditionnel des escargots —


Il y a des choses qui, même au milieu de la confusion la plus totale, même quand on se perd soi-même, même après avoir été mises de côté pendant des années pointe le bout de leur nez à nouveau, avec circonspection et plein d’amour, en disant : Je peux revenir ? Tu es prête ?


Voir ces choses qui reviennent toujours me rappelle que, même si j’ai pu avoir l’impression de perdre des bouts, même si j’ai eu besoin de faire une pause avec l’écriture cet été en ayant la hantise de ne plus jamais avoir envie d’écrire, même si je n’ai pas fait de musique pendant plusieurs années, même si je me suis éloignée de ma famille en ayant l’impression que rien ne serait plus jamais pareil, rien de ce qui fait partie de moi n’est perdu. Jamais.


Je vois plus clairement qu’avant comme ces choses m’apportent de la joie. Je sens qu’elles me manquent quand elles ne sont pas là. Je sens que les repousser me fait rétrécir, comme m’amputer de partie de moi. Mais ce n’est pas facile pour autant, c’est un sacré défi de les accueillir. Et accueillir ne veut pas dire leur laisser toute la place tout le temps, juste les laisser être là. #cestokaysitasunamourinconditionneldesescargots


C’est un défi de se rapprocher de soi. C’est vulnérable. Souvent, ça veut dire grandir et laisser l’espace à ces choses pour s’épanouir, en laisser partir d'autres. À leur rythme, et au nôtre.


Et si on est prêt. e à relever le défi, ce qui fait partie de nous est toujours là, toujours, à attendre patiemment qu’on puisse répondre : Oui, je suis prêt.e.

Et vous, qu’est-ce qui revient tout le temps frapper à votre porte pour vous demander si vous êtes prêt.es ?

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