Je crois que je fais une attaque de perfectionnisme. Et vous cher Patreon, pouvez en être témoin en direct. Yeay!
Pour être honnête, elle à commencé il y a quelques temps entre le syndrome prémenstruel et ses fucking mood swings, le stress de prendre des grosses décisions, en plus des petites – You know me, the queen of decision making.- toutes les choses nouvelles que j'essaie, parler un peu trop de spiritualité, beaucoup de cours à donner, les ateliers d'écriture, la reprise de l'école de musique, ma décision de quitter Londres, dater etc, etc...Je mesure tout juste à quel point tout ça me demande de l'énergie et de l'attention. C'est très exigeant. - Je crois que j'ai beaucoup de choses à raconter. Stay tuned.;)-
Dans tout ça, ma priorité, c'est de prendre soin de moi – en écrivant ça je me dis I've come SUCH a LONG way-. J'ai envie de trouver la sécurité où je peux parce que ce n'est pas mon environnement changeant et plein de nouveauté – parce que je l'ai choisi- qui nourrit ce besoin pour le moment.
Donc, j'ai décidé, plus ou moins consciemment de ne pas m'exposer avec mes textes. That's fair. Mais j'en envie d'écrire pour partager à nouveau, et je vois que je n'y arrive pas parce que je veux m'exposer sans m'exposer. C'est vrai, je m'expose assez ces derniers temps. Genre, dater les gens, c'est LE truc le plus exposant de l'UNIVERS, vous trouvez pas ? En plus, je crée des bout de musiques incompréhensibles avec un logiciel que je ne connais pas, je rencontre des nouvelles personnes bien trop souvent pour quelqu'un qui était somme toute assez satisfaite du lockdown, je vais déménager, mais je sais pas quand for god's sake ! J'ai un road trip à organiser ….C'est bon, j'en fais assez en terme de sorti de zone de confort là, non ?
Va dire ça à mes envies et à ce texte qui s'écrit à une heure quarante neuf du matin.
C'est souvent comme ça je trouve les attaques de perfectionnisme. Pour moi en tout cas. Quand j'ai l'impression de lâcher le contrôle plus que d'habitude, c'est quand le perfectionnisme m'attaque sur des trucs qui pourraient sembler bateaux...
Et comme il est le milieu de la nuit – enfin de ma nuit- voici une métaphore hasardeuse faite d'animaux et de sommeil.
Une attaque de perfectionnisme, c'est un peu comme dormir avec un chat. Tu sais qu'il est là, qu'il va potentiellement faire sa life MAIS tu t'imagines quand même qu'il va dormir tranquille sur tes pieds. Et puis, sans grande surprise, à un moment quelconque de la nuit, il décide qu'il a assez dormi et qu'il va s'amuser. Évidemment, toi tu dors au moins au trois quart, alors en toute logique si un truc de triture les pieds tu les bouges... Lui, c'est sûr, ça réveille son instinct de chasseur donc il chasse encore plus. Jusqu’à ce que tu te réveille en sursaut pour être témoin de ton chat qui saute dans tout les sens à la recherche de tes pieds qui dépassent un peu de la couette.
Le perfectionnisme, il dors souvent. En tout cas, de plus en plus souvent pour moi. Mais quand je fais des choses qui font sortir mes pieds de sous ma couette, il se réveille et va jouer avec lesdits pieds -est-ce que je me découvre un fétiche pour les pieds là?!- .
Je vois mon chat perfectionniste en train de chasser tout ce qui m'expose plus dans un moment où je me sens déjà très vulnérable, un peu comme des pieds sortis de sous une couette. Je m'expose beaucoup, et j'apprécie le fait d'avoir des limites à ce que j'expose, quand et comment. Un chat qui garde mes pieds -bien que d'une façon pas toujours très... comment dire, reposante ?- ça à son utilité.
Je reconnais que c'est okay d'avoir des attaques de perfectionnisme de temps en temps et que c'est son rôle d'essayer de me faire remettre les pieds sous la couette. C'est okay d'avoir besoin de se retirer dans sa coquille de temps en temps. Et c'est aussi okay, quand on a envie de faire quelque chose, de dire à ce chat d'aller chasser des vrais trucs et pas nos pieds qui sont très bien à prendre un peu l'air parce qu'ils ont un peu chaud dans leur couette confortable et protectrice.