Je me demande pourquoi, j’ai cette idée que la peur est toujours mauvaise. Vous comprenez, la peur est une low vibe et on fait que des good vibes et high vibes par ici. #jesuistellementspirituelle
Il ne « faut pas » prendre des décisions basées sur la peur.
Alors parfois, je reste coincée à attendre que la peur, peu importe sa forme, parte avant de pouvoir prendre une décision parce que c’est toujours vrai - bien sûr - qu'une décision prise dans la peur est une mauvaise décision, qu’elle qu’elle soit.
Sauf que parfois, c’est pas possible d’attendre que la peur disparaisse avant de prendre une décision, parfois, c’est pas possible de réguler son système nerveux avant de prendre une décision, parfois on n’a pas les moyens de vérifier ce qui est vrai et ce qui est des histoires. Parfois, on peut, on a le temps, et les moyens. Alors, on le fait.
Mais parfois, on ne peut pas.
Et pour moi, ça ajoute du stress à la peur que de me dire que je ne suis pas dans la « bonne énergie » pour prendre une décision.
C’est normal de prendre des décisions même quand les conditions ne sont pas les meilleures. C’est normal de manquer d’information. Je peux me demander de quelles informations j’ai besoin, de moi ou des autres pour me rassurer dans cette décision. Et parfois, c’est déjà énorme pour diminuer la peur.
Mais parfois, les informations, la bonne énergie, on ne les trouve pas.
C’est pas parce qu’une décision est prise dans la peur qu’elle est forcément mauvaise. C’est pas parce qu’on a peur que tout à coup on ne peut plus se faire confiance.
Une décision dans la peur est une décision. Pas plus mauvaise, pas meilleure que les autres.
D'ailleurs, ce qui est bien quand on prend une décision, c'est qu'on peut changer d'avis. Je trouve que c'est une idée détendante au milieu de la peur.
Alors que si on prend pas de décision, on peut pas changer d'avis. Et ça je savais pas !
Oui, la peur a des conséquences, mais pas toujours celles qu’on imagine. Et on ne la traverse pas toujours de la façon qu’on pense.
La vie est plus créative qu’on ne le croit.